Bloc de courts métrages
Portes : 17 h 30 | Projection : 18 h
Contribution volontaire (5 $ suggéré)
Fire-Jo-Ball de Audrey Nantel-Gagnon
Les Roteuses de Garance Chagnon-Grégoire
ژن (Femme) de Gilnaz Arzpeyma et Arash Akhgari
Super Nova de Juliette Saint-Sardos
Balaclava de Youri Orekhoff
غرام وانتقام (Amour & Revanche) de Anhar Salem
Les protagonistes de ces films lèvent le nez sur l’injonction d’être la « bonne fille » : celle qui se doit d’être docile, douce, polie et souriante. Dans ce bloc de courts métrages, les mauvaises filles émergent. Elles ont en commun d’exister sans compromis et sans filtre, avec leurs forces et leurs vulnérabilités. Elles renoncent, manifestent, haussent le ton, tiennent tête, rotent, se fâchent, volent, défient l’ordre établi et se révoltent. Une ode à toutes celles qui s’en foutent!
*La projection sera suivie d’une discussion en présence de cinéastes.
Avertissement : Les films de ce bloc abordent l’inceste et la dépression, et contiennent des scènes de violences verbales, psychologiques et de cyberintimidation.
Jo-Ann, une barmaid de 57 ans, rêve d’être chanteuse et actrice. Oscillant entre spectaculaire et intime, entre extra et ordinaire, elle se sert de son quotidien (et du film) pour jouer le rôle de sa vie. À la frontière des genres, Fire-Jo-Ball brosse le portrait d’une femme qui fait du rose sa couleur préférée, même si sa vie ne l’est pas toujours.
Philomène et Carolanne forment le groupe punk-rock féministe engagé « Les Roteuses ». Lors d’un énième spectacle, une explosive querelle éclate mettant en péril leur amitié et leur prestation (peu) attendue.
ژن (Femme) est la première partie d’une trilogie qui, de la perspective de la diaspora iranienne, s’engage pour la révolution féministe en Iran. Par le biais de supports documentaires mettant en valeur les manifestantes dans les rues, le film présente leur désobéissance civile comme une performance collective, et sonde les discours qui émergent autour des femmes, de la vie et de la liberté.
Sasha traverse Marseille des hauteurs de son immeuble jusqu’au port. Sur son chemin, elle croise les regards insistants des hommes. La ville est belle, vivante, ensoleillée, bétonnée. La marche de Sasha est un enchevêtrement d'œillades, de silences empesés et de bourrasques citadines. Arrivée sur la jetée du Mucem, elle attend quelqu'un qui ne vient pas.
Un genre de soirée pyjama illégale, un cambriolage maladroit, deux meilleures amies et des ongles pointus.
Une adolescente tente d'échapper à sa réalité en utilisant un filtre Instagram après être rentrée tard chez elle. Le désir d'être libre en n'existant que sous forme d'image s'effondre lorsqu'elle perd le contrôle de son avatar. À distance, Anhar présente sa famille et ses amis qui tournent et jouent pour le film comme des versions fictives d'eux-mêmes, explorant et planant entre la vie privée et publique en Arabie saoudite.