Bloc de courts métrages
Portes : 13 h 30 | Projection : 14 h 00
Contribution volontaire (5 $ suggéré)
Barbe à maman de Fréhel Vince-Poux et Imke Grünewald Francia
АВИТАМИНОЗ (Avitaminosis) de Kateryna Ruzhyna
It is what it is de Nicole Doummar
Clémence de Myriam Ben Saïd
L’arbre de Chantal Partamian
La trajectoire des marées de Marie-Eve Boisvert
Riopelle était non-binaire de Aimé Majeau Beauchamp
Les films de ce bloc de courts métrages ont en commun un point de vue autodocumentaire. Les cinéastes se mettent en scène, partageant non seulement leurs processus créatifs, mais aussi des fragments de leur intimité. Que ces cinéastes explorent leur propre corps, les nuances de leur vie quotidienne, les dynamiques familiales complexes, les liens d’amitié profonds ou rendent hommage à un·e artiste qui les inspire, iels partent d’une perspective personnelle pour réfléchir au monde qui les entoure.
*La projection sera suivie d’une discussion en présence de cinéastes.
Avertissement : Les films de ce bloc abordent la dépression, la toxicomanie, l’itinérance, l’isolement, le déracinement, la précarité financière et le deuil – notamment à la suite d’un féminicide.
Barbe à Maman est un court métrage qui aborde de la pilosité faciale d’un corps appartenant à une personne assignée femme, et qui est l'une des réalisateur·ices. Le public assiste à un moment de solitude avec iel, révélant et exposant une intimité qui peuvent donner lieu à des résonances.
Un portrait intime sur la relation entre la cinéaste et sa mère. Une femme résiliente, attachante et saisissante par sa vulnérabilité.
Clémence porte sur les parents et les proches de Clémence Beaulieu-Patry, victime d’un féminicide en 2016. À travers les souvenirs et les confidences, on plonge dans l’univers complexe qu’est le deuil d’une personne aimée disparue dans la violence. Avec une grande sensibilité, nous accompagnons les proches qui nous partagent l’importance de parler d’elle tout en célébrant sa vie.
Des bouts en super 8 mm et 16 mm et des cartouches périmées trouvées et tournées au Québec reflètent sur des mots écrits à Beyrouth pour créer une carte postale mélancolique entre les deux mondes.
Au creux de l’hiver nord-côtier, une jeune réalisatrice et une femme au passé nomade discutent du besoin de fuite qui a marqué leur vie respective. À travers cette rencontre intergénérationnelle, la cinéaste replonge dans l'intimité de ses doutes, et se trouve confrontée à son propre besoin de repères.
À travers un dialogue imaginé avec Jean-Paul Riopelle, ce film expérimental actualise l'héritage du peintre en cherchant à tisser des ponts avec la génération d’aujourd’hui. Entre l’hommage et l’autoportrait, Riopelle était non-binaire est avant tout une réflexion intime sur le courage d’être soi.